Hotu
Nom scientifique : Chondrostoma toxostoma
Famille : Cyprinidés
Ordre : Cypriniformes
Classe : Ostéichthyens
Comment le reconnaître ? Le corps du hotu est très élancé, avec une tête allongée et un museau proéminent. Les yeux sont plutôt grands. La bouche est cartilagineuse, bien que la consistance des lèvres soit due à une couche de corne. Elle s'ouvre vers le bas. Les dents sont placées sur une seule rangée. La nageoire dorsale est opposée aux ventrales, alors que l'anale, plutôt en arrière, est divisée en un peu plus d'une dizaine de rayons. Le corps est de couleur argent, bien que le dos présente une teinte tirant sur le gris verdâtre ; les nageoires sont d'un jaune très pâle, à l'exception de la dorsale et de la caudale, qui sont verdâtres. Le ventre est blanc. Quant aux dimensions, elles peuvent atteindre exceptionnellement 25 cm de long pour un poids de 500 g mais la moyenne est de 15 cm pour 250 g.
Influence du temps : Le hotu est sensible aux conditions atmosphériques : à l'approche d'un orage ou au coucher du soleil, il se montre particulièrement agité, et il n'est plus question de l'attraper.
Où le trouver ? Le hotu est avant tout un poisson de rivière, mais il n'est pas rare de le trouver aussi dans des lacs et des torrents, car il aime les fonds de graviers et de cailloux. Il préfère les trous avec de lents tourbillons d'eau, la proximités des piliers de ponts, la base des murets ou des berges éboulées d'où sortent des racines et de la végétation.
Comment le pêcher ? Pour le pêcher, on peut utiliser une canne à anneaux d'environ 5 m de long, avec une ligne fine et une plombée échelonnée, car il faut le rechercher à ras du fond. Le flotteur est du type allongé, en balsa ou en liège. Les appâts sont les asticots, les porte-bois ou de petits morceaux de vers fixés sur des hameçons à longue tige. Pratiquez la technique de la "retenue", car le hotu a une petite bouche et préfère les appâts se déplaçant lentement ou restant immobiles sur le fond. Avec une canne au coup de 7 à 8 m, fixez au scion un fil de 12/100. Sur un hameçon n°18, fixez deux asticots de couleur différente. La touche s'accompagne souvent d'un léger tremblement du flotteur : attendez le plongeon définitif de l'antenne et relâchez la tension du fil avant de ferrer.
Alimentation : Il s'agit, comme beaucoup de cyprinidés, d'un poisson omnivore se nourrissant de vers, de larves, de petits crustacés, de puces d'eau et de nombreux insectes aquatiques, mais aussi d'algues et de mousses. Il ne dédaigne évidemment pas les oeufs et les alevins d'autres poissons.
Où vit-il ?
En France : On le trouve dans une zone délimitée au nord et au nord-est par la Loire, se prolongeant vers le sud, dans l'axe du cours primaire de ce fleuve. C'est surtout dans le réseau hydrographique de la Garonne, du Lot et de l'Adour que l'on rencontre le Hotu.
Famille : Cyprinidés
Ordre : Cypriniformes
Classe : Ostéichthyens
Comment le reconnaître ? Le corps du hotu est très élancé, avec une tête allongée et un museau proéminent. Les yeux sont plutôt grands. La bouche est cartilagineuse, bien que la consistance des lèvres soit due à une couche de corne. Elle s'ouvre vers le bas. Les dents sont placées sur une seule rangée. La nageoire dorsale est opposée aux ventrales, alors que l'anale, plutôt en arrière, est divisée en un peu plus d'une dizaine de rayons. Le corps est de couleur argent, bien que le dos présente une teinte tirant sur le gris verdâtre ; les nageoires sont d'un jaune très pâle, à l'exception de la dorsale et de la caudale, qui sont verdâtres. Le ventre est blanc. Quant aux dimensions, elles peuvent atteindre exceptionnellement 25 cm de long pour un poids de 500 g mais la moyenne est de 15 cm pour 250 g.
Influence du temps : Le hotu est sensible aux conditions atmosphériques : à l'approche d'un orage ou au coucher du soleil, il se montre particulièrement agité, et il n'est plus question de l'attraper.
Où le trouver ? Le hotu est avant tout un poisson de rivière, mais il n'est pas rare de le trouver aussi dans des lacs et des torrents, car il aime les fonds de graviers et de cailloux. Il préfère les trous avec de lents tourbillons d'eau, la proximités des piliers de ponts, la base des murets ou des berges éboulées d'où sortent des racines et de la végétation.
Comment le pêcher ? Pour le pêcher, on peut utiliser une canne à anneaux d'environ 5 m de long, avec une ligne fine et une plombée échelonnée, car il faut le rechercher à ras du fond. Le flotteur est du type allongé, en balsa ou en liège. Les appâts sont les asticots, les porte-bois ou de petits morceaux de vers fixés sur des hameçons à longue tige. Pratiquez la technique de la "retenue", car le hotu a une petite bouche et préfère les appâts se déplaçant lentement ou restant immobiles sur le fond. Avec une canne au coup de 7 à 8 m, fixez au scion un fil de 12/100. Sur un hameçon n°18, fixez deux asticots de couleur différente. La touche s'accompagne souvent d'un léger tremblement du flotteur : attendez le plongeon définitif de l'antenne et relâchez la tension du fil avant de ferrer.
Alimentation : Il s'agit, comme beaucoup de cyprinidés, d'un poisson omnivore se nourrissant de vers, de larves, de petits crustacés, de puces d'eau et de nombreux insectes aquatiques, mais aussi d'algues et de mousses. Il ne dédaigne évidemment pas les oeufs et les alevins d'autres poissons.
Où vit-il ?
En France : On le trouve dans une zone délimitée au nord et au nord-est par la Loire, se prolongeant vers le sud, dans l'axe du cours primaire de ce fleuve. C'est surtout dans le réseau hydrographique de la Garonne, du Lot et de l'Adour que l'on rencontre le Hotu.