Les animaux en folie

Le maquereau



Nom commun : maquereau

Nom scientifique : Scomber scombrus

Famille : scombridés

Ordre : perciformes

Classe : ostéichthyens

 

Comment le reconnaître ? Le maquereau a un corps fuselé, élancé, un peu comprimé sur les côtés, avec le pédoncule caudal très mince ; la tête est conique et terminée par un museau pointu. La bouche est grande, dotée de dents petites mais nombreuses, présentes aussi sur le vomer et tout le long du palais. Les yeux sont de grandeur moyenne et ont des paupières adipeuses. Une dépasse guère 50 cm.

 

Comportement : C'est un poisson pélagique, qui passe la majeure partie de sa vie en mer, jusqu'à 100 m de profondeur. Il se déplace toujours en bancs. Au printemps, pour la période du frai, les maquereaux se réunissent par milliers de sujets de même taille et s'approchent de la côte. Vers le mois de mai ou de juin, les bancs de maquereaux parviennent jusqu'au pied des quais des ports et pénètrent même parfois dans les darses.

 

Robe : Ses belles couleurs vont du bleu métallique sur les flancs, au vert bleuté sur les parties supérieures, marquées de nombreuses rayures verticales, plus sombres et ondulées. Le ventre est blanc argenté. Les écailles du maquereau sont minces et uniformes. La coloration azur a une fonction mimétique, permettant de le rendre en fait quasiment invisible dans l'eau.

 

Reproduction : Pendant la migration de printemps, les femelles pondent à plusieurs reprises, mais toujours de nuit, jusqu'à 450 000 œufs. Les œufs, très petits, ne font pas plus de 1 mm de diamètre, et sont de type pélagique (flottant à la surface de l'eau). Les alevins, longs de 3 mm, naissent au bout d'une semaine environ. Après quelques mois, ils mesurent 5 cm et atteignent 15 cm au bout d'une année, la taille moyenne étant de 30 cm, vers les deux ans, lorsque survient la maturité sexuelle.

 

Alimentation : Le maquereau est un poisson très vorace. Il doit se nourrir beaucoup pour compenser la dépense d'énergie liée au mouvement continu auquel le contraint l'absence de vessie natatoire. Durant la saison hivernale, quand il vit sur les fonds, le maquereau se

nourrit des micro-organismes qui composent le zooplancton, ainsi que d'alevins, de préférence de clupéidés. Du printemps à l'été, lors du frai, il s'approche de la côte, et il poursuit, dans ses migrations, les bancs d'anchois et déjeunes sardines qui constituent alors l'essentiel de sa nourriture.

 

Où vit-il ?

 

-         Répartition en France : Les maquereaux des deux espèces sont répartis sur tout le littoral français, cependant une présence renforcée en Manche et sur la côte sud de la Bretagne, où ils font l'objet d'une véritable pêche industrielle, alimentant de nombreuses conserveries. Le maquereau espagnol ne se rencontre que dans le golfe de Gascogne et en Méditerranée, où il est à l'origine de nombreuses spécialités gastronomiques.

 

Comment le pêcher ?

 

-         Les appâts : Les lignes peuvent être eschées avec des appâts naturels, (ammodytes, ou équilles, petites sardines ou anchois vifs ou morts, morceaux de peau ou de chair de maquereau, ou encore morceaux de sardine). Les appâts artificiels sont aussi variés que fantaisistes : cuillers ondulantes argentées ou chromées, avec des plumes sur le triple ; mitraillettes de fines plumes de mouette ou de coq blanc ; anguillons en caoutchouc ; plumes en fils de laine rouge ; papier argenté enroulé sur l'hameçon, etc.

 

-         A la traîne : On pêche le maquereau à la petite ou à la moyenne traîne, avec des lignes à plusieurs hameçons, lestées en fonction de la profondeur à laquelle on doit pêcher (on utilise des poids progressifs si l'on pêche très profond) avec des plombs en bout de ligne, dits "bateau" ou de type "à fond" pour pécher à mi-eau. Les hameçons, étamés (n° 12-14), sont montés sur des potences de longueur variée. Il faut toujours laisser un poisson "en pêche", c'est-à-dire ne pas décrocher le premier maquereau pris mais le laisser dans l'eau jusqu'à ce qu'un autre (ou plusieurs autres) morde sur la deuxième canne (on pêche en bateau avec au moins deux lignes). Le "broumé", réalisé avec des viscères et des têtes d'anchois et de sardines réduits en bouillie, jeté de temps en temps à l'eau, ou disposé dans un sac de toile traîné derrière le bateau, contribue à maintenir le banc.

 

-         Du bateau, au lancer : Pour la pêche au lancer à partir du bateau, on utilise les mêmes lignes que pour la traîne, armées cependant d'appâts artificiels. La cuiller est employée

habituellement avec pour lest une olivette coulissante de 15 g mise à 1 m devant appât. II faut lancer loin (comme avec un appât naturel), bien au-delà du banc repéré, et récupérer lentement.





21/04/2008
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